octobre 6, 2024

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Élections RDC : l’attitude des agents de la CENI discriminatoire à l’égard des personnes vulnérables à Bukavu

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Les personnes de 3e âge, les handicapes et les femmes enceintes dénoncent les comportements de certains des agents de la Commission Électorale Nationale Indépendante qui n’ont tenu compte de leur vulnérabilité lors des élections générales organisé ce deux jours soit du 20 au 21 décembre 2023  à Bukavu en RDC.

Au cours de ce processus, ces personnes vulnérables ont dénoncé le comportement des agents de la CENI qui ne laissait pas le privilège comme cela été prévu dans la nouvelle loi électorale à son article 58.

Cette catégorie des personnes regrette du faite que la CENI n’a pas mis un accent particulier à leur situation de vulnérabilité pour accéder dans le bureau de vote avec facilité.

Quelques témoignages des personnes vulnérables rencontrées dans différents centres de la ville de Bukavu ont expliqué que les albinos, les personnes de 3e âge, les femmes enceintes et les handicapes n’ont été mis dans des bonnes conditions comme cela été prévu par CENI.

À l’École Primaire Bangu en commune de Bagira, Maman Makitata Ngoyi reconnaît avoir bien voté, mais le problème qu’elle était au centre depuis 6 h du matin, mais ce n’est qu’à 10 h qu’elle a eu accès dans le bureau de vote.  «On était obligé de nous battre   parce qu’il n’y avait pas des bureaux appropriés pour les personnes des troisièmes âges, les femmes enceintes  ni les handicaps. Il fallait se battre pour avoir accès dans le bureau de vote, » dit-elle.

Une autre femme vulnérable de son étant, explique qu’elle est venue voter pour qu’il y ait le changement.

« Le problème était qu’avant que je n’entre dans le bureau de vote, il fallait d’abord que je me batte ».

Nicole Solange, une femme, enceinte rencontrée au College Alfajiri, dit aussi, « je suis arrivé ici depuis 7 h alors que maintenant, il est déjà 16 h et vis que je suis enceinte  cela me fatigue et ça représente   aussi un danger pour le bébé que j’attends parce que les gens sont entrées  de se pousser. J’ai déjà parlé de la sécurité, mais ils ne font rien. »

Un homme vivant avec handicap, rencontré au collège Alfajiri en commune d’Ibanda, s’étonne de voir qu’il ne pas privilégier et il est obligé de se mette sur la file.

À chaque fois qu’il arrive devant le bureau, on lui dit d’attendre et d’autres sont chassés dans le bureau, « Vis mon état, je ne peux plus supporter tout ça, je décide de rentrer chez moi et je ne veux plus voter » dit-il.

Selon une femme de 3e âge, qui est arrivé très tôt le matin à l’institut de la Trinité en commune de Kadutu, témoigne avoir eu de la chance de passer bien avant parce qu’il y avait encore ce privilège de faire passer les vulnérables avant toute chose.

« Je suis arrivé dans le bureau de vote, il n’y avait pas des désordres, ils nous ont laissé faire notre choix et ils  ne s’approchaient pas de nous tant qu’on ne l’a pas sollicité et je suis très heureuse parce que tous les candidats que j’ai prévu de voter, je les ai tous votés. » 

En outre, une autre maman termine en disant que depuis qu’elle est arrivée au centre elle n’as pas encore trouve son nom sur les listes électorales donc ça veut dire qu’elle ne va pas voter. Selon elle, ne trouve que du désordre dans ces élections.

Beaucoup d’entre les électeurs sont parties vote parce qu’ils veulent un changement, mais ils se demandent maintenant comment ça va passer alors que ce ne pas tout le monde qui as eu accès au bureau de vote et ils soulignent également a que comparativement aux élections précédentes et ceux de cette année 2023, ils trouvent que ce sont les trois cycles précédents qui ont été bien organise.

Aurélie Mundundu (stagiaire) 

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