Selon un communiqué de presse de ce 28 mars 2024, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) avec son partenaire de la Croix-Rouge de la RDC, ont pris en charge 230 survivant (e)s de violences sexuelles depuis janvier 2024 dans le camps des déplaces au Nord-Kivu.
Au delà de cette pris en charge, ils ont fourni une aide alimentaire à plus de 44 000 personnes déplacées dans des camps autour de Goma et plus de 18 000 autres personnes ont reçu des articles essentiels dans le camp de Nzulo.
L’intensification des combats entre les FARDC et le M23 force de nombreux civils à fuir leurs foyers. Les besoins humanitaires augmentent à un rythme alarmant, et les ressources disponibles risquent de manquer.
« Les camps manquent de capacité d’accueil, et les familles s’installent sur des sites de fortune. Elles sont exposées à des maladies d’origine hydrique et peinent à se nourrir, » peut-on lire dans ce communiqué.
Des milliers de personnes se déplacent vers des zones éloignées des combats. Elles risquent d’être exposées à davantage de violence et privées d’aide humanitaire. Le niveau de violence contre la population civile, y compris les violences sexuelles, a augmenté.
Le CICR rappelle aux parties au conflit leur obligation de respecter et protéger les civils. « Ils doivent garantir que les personnes déplacées puissent recevoir une aide vitale, » conclut le communiqué.
Rédaction
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