Une récente étude menée par l’association à but non lucratif Karibu Jeunesse Nouvelle (KJN) révèle que 22,45% des jeunes du Sud-Kivu ont été victimes de violences physiques lors des élections de 2023. Les résultats ont été présentés lors du lancement des journées de sensibilisation et de dialogue communautaire qui s’est tenu ce mardi 25 juin 2024 à Nard Hôtel, commune d’Ibanda à Bukavu.
L’enquête, intitulée « Le degré de participation des jeunes aux élections de 2023 et analyse des violences liées au processus électoral dans la province du Sud-Kivu », met en lumière les diverses formes de violences auxquelles les jeunes ont été confrontés. Les principales catégories de violences incluent les violences physiques (22,45%), psychologiques (27,54%), économiques (12,9%), culturelles (9,90%) et politiques (18,36%).
Selon les témoignages recueillis, les jeunes ont rapporté avoir été agressés physiquement, parfois sévèrement, lors des opérations électorales, subissant des coups, des jets de pierre, et même des discriminations pour leur âge et leur genre. De plus, beaucoup ont déploré le manque de soutien financier des partis politiques et du gouvernement pour mener à bien leurs campagnes électorales, les laissant dans une situation de désavantage manifeste.
Cet étude fait partie intégrante du Projet « Voix profonde des jeunes du Sud-Kivu : programme d’information, de sensibilisation et de communication interactive pour la promotion du débat citoyen sur la non-violence, le discours de haine et la bonne gouvernance », mis en œuvre par l’organisation KJN avec le soutien financier de NED.
Divin Cirimwami
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