Une nouvelle vague de viols sur mineures secoue le Sud-Kivu. Les cas se multiplient, suscitant l’indignation de l’Association des Femmes des Médias AFEM. Elle l’a fait savoir dans un communiqué de presse signé ce 26 juillet 2024 par sa coordonnatrice Julienne Baseke.
L’Association des Femmes des Médias AFEM dénonce avec la dernière énergie le viol collectif sur une mineure de 14 ans par 6 hommes dont l’âge varie entre 17 et 45 ansans dans la ville de Bukavu, commune d’Ibanda au quartier Panzi.
« Les faits se sont déroulés en début de la soirée du dimanche 21 juillet 2024, dans un buisson par des jeunes qui l’ont intimidé et menacé avant de commettre ce crime. La Pauvre fille pleurait, se tordait des douleurs, suppliait mais rien à arrêter ces bourreaux jusqu’à ce qu’elle perde connaissance », rapporte le communiqué.
Face à cette recrudescence des violences sexuelles, AFEM déplore cet acte ignoble et le juge d’inacceptable au moment où la RDC dispose d’une loi qui réprime les violences sexuelles et d’une stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre.
Malgré l’arrestation de quatre des six auteurs de ce viol collectif, AFEM déplore que deux individus soient toujours en fuite. L’association exige que la justice agisse rapidement pour les retrouver et les traduire en justice.
Ces faits s’inscrivent malheureusement dans un contexte plus large de violences sexuelles envers les mineures au Sud-Kivu. Deux autres cas, tout aussi choquants, ont été documentés par AFEM : une fillette violée par son pasteur et une autre, enceinte, victime d’un homme beaucoup plus âgé. Ces tragédies révèlent l’ampleur du problème et la nécessité de renforcer les mesures de protection des enfants.
Divin Cirimwami
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