décembre 9, 2024

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Kabare : l’insécurité n’a pas dit son dernier mot, la LUCHA s’indigne

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« Pourquoi cette insécurité dans une partie du Sud-Kivu, partie si militarisée pourtant ? Pourquoi les militaires n’interviennent pas lors que la population nécessite de l’aide ? Que doit-on retenir du silence des autorités administratives de la place, face à cette situation ? » Se pose le mouvement citoyen la lucha sur l’insécurité dans le groupement de Bugorhe dans une déclaration et dont une copie nous ai parvenu ce 29 Novembre 2024.

Selon ce document il ne se passe plus une soirée sans que des familles ne soient visitées par des personnes armées. Souvent ces malfrats ne se limitent pas seulement à piller mais elles découpent également des paisibles citoyens. Des familles ont été attaquées à tour de rôle dans différents villages dont : Minawaza, Buliriko, Kabale, sous le village d’Igurhu, le village de Cirato et de kamakombe. Ces attaques ont eu lieu au cours de ce mois de novembre que nous finissons.

Contactez à ce sujet, Fiacre Lugusha ; l’un de membre de ce mouvement citoyen, exprime son amertume, suite à cette insécurité à outrance qui a pris de l’ampleur dans le territoire de kabare, précisément à Bugorhe et que ce sont des armes blanches qui sont utilisés contre les paisibles citoyen.

Pour lui, cela se passe sans aucune intervention de l’armée ainsi que de la police alors que, c’est le milieu le plus militarisé au Sud-Kivu.

« Il est temps que nous puissions réfléchir comment trouver une solution adéquate parce que plusieurs questions se pose sur la présence des militaires et policiers dans cette partie de la province. Chose étonnante, les autorités politico-administratives de la place ne disent également rien sur cette insécurité grandissante. Les enquêtes sérieuses sont nécessaires pour que les malfrats soient arrêtés et payent de leurs actes devant la justice ».

Il sied de signaler quelques exigences ont été cités dans cette même déclaration dont :

Un forum citoyen entre les responsables des militaires et la population, pour trouver ensemble, des solutions locales à cette question d’insécuritéUn contrôle et une limitation du mouvement des militaires, qui passent de journée entière en divagation.

Huguette Namwezi 

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