Performance de danse devant les élèves de l’Institut Nyalukemba en Commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu avec Prisca Kanga ce 29 mars 2023 pour dénoncer toutes les violences que subissent les femmes.
Elle fait savoir, qu’elle a choisi son ancienne école pour hausser la voix au travers les plus jeunes ; le message aura plus d’impact si ce sont eux qui en parlent.
« Ils disent que c’est, un mois, dédié aux droits de la femme. Je suis témoin de ce que subissent les femmes mariées dans ma communauté ; celles qui sont mariées par force, celles qui meurent dans leur foyer seulement parce qu’elles sont obligées à garder le silence, celles qui subissent des violences économiques et ne peuvent pas travailler, car elles doivent rester dans les tâches ménagères seulement parce qu’elles ont eu à porter « la robe de gloire ou robe de mariée » en oubliant qu’elles doivent plutôt entretenir leur vie de gloire. Il y a tellement des choses à dire… » Prisca.
Elle renseigne que les sous-vêtements sur sa tenue représentent les seules choses qu’on voit quand on regarde une femme, ses parties intimes.
« Si c’est la seule vue que les hommes ont quand ils regardent la femme, alors je suis un homme sans couilles ; c’est-à-dire que les hommes ne devraient pas se limiter à regarder mais devraient accepter les femmes comme étant aptes à travailler, à développer notre société. Notre seule différence réside au niveau biologique, » renchérit-elle.
Rappelons que cette artiste danseuse de l’Est de la République Démocratique du Congo, une zone aux multiples confits depuis plusieurs décennies, s’inspire des maux qui rogent sa communauté.
Divin Cirimwami.
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