Ce 3 septembre 2024, l’Association des Femmes des Médias (AFEM) a organisé une formation dédiée aux femmes et filles journalistes sur les problématiques de sextorsion, d’abus sexuels et de harcèlement. Cet événement s’inscrit dans le projet « Une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle pour l’accès de différentes couches sociales à l’information fiable au Nord Kivu et au Sud-Kivu », soutenu par l’Ambassade d’Allemagne.
Cette initiative vise à renforcer les compétences des journalistes et responsables de médias dans la lutte contre la corruption sexuell
Georgette Nkunzi, formatrice et chargée de Recherche et Genre à l’AFEM, souligne que cette session a pour but d’approfondir la compréhension des participantes sur la sextorsion et les abus sexuels.
Selon la loi congolaise, le harcèlement sexuel est défini comme un comportement persistant envers une personne, se manifestant par des paroles ou des gestes, des ordres, des menaces, des contraintes, des pressions graves, ou un abus d’autorité visant à obtenir des faveurs sexuelles.
Quant à la sextorsion, il s’agit d’une forme de corruption sexuelle où un individu abuse de son pouvoir, souvent un supérieur hiérarchique, pour extorquer des faveurs sexuelles.
« Cette formation a pour objectif de créer un environnement protecteur et sécurisant pour les jeunes filles et femmes journalistes, tout en promouvant un discours médiatique sur les impacts de la corruption sexuelle et des abus sur les droits des femmes », explique Georgette Nkunzi.
À l’issue de la formation, les participantes ont pris quelques engagements et stratégies pour lutter contre la sextorsion.
Cosna Muhigwa
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