L’arrivée de Théo Ngwabidje à la tête de la province du Sud-Kivu, en mai 2019, avait suscité un grand espoir chez la population. Le nouveau gouverneur, élu sur la promesse de « gouverner autrement », avait promis de lutter contre l’insécurité, de réhabiliter les routes et d’améliorer les conditions de vie des habitants.
Dans un premier temps, Théo Ngwabidje a pris des mesures concrètes pour améliorer la situation. Il a notamment lancé plusieurs chantiers de réhabilitation de routes, notamment dans les territoires d’Idjwi, Walungu et Shabunda. Il a également mis en place un plan de sécurité visant à lutter contre les groupes armés et en améliorant les services publics. 5 ans après que retinir de Théo Ngabidje ?
Cependant, au fil des mois, le bilan du gouverneur est devenu plus mitigé. Les chantiers de réhabilitation de routes ont été ralentis, voire stoppés, faute de détournement des fonds. La lutte contre l’insécurité a également connu des résultats mitigés, avec des attaques récurrentes des hommes en mains armées et des kidnappings.
Contrat Jing-jang était-il une arnaque ?
Le gouvernement provincial a annoncé la signature de plusieurs partenariats public-privé pour la réhabilitation de routes dans la province. Cependant, aucun de ces partenariats n’a été mis en œuvre. Par exemple, le contrat de 680 millions de dollars américains signé avec l’entreprise chinoise Jing-jang en 2021 n’a jamais vu le jour.
rapport IGF, un simple papier
En outre, Théo Ngwabidje a été accusé de corruption. En janvier 2020, un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) a révélé que le gouvernement provincial avait détourné des millions de dollars américains. Le gouverneur a été suspendu de ses fonctions pendant plusieurs mois après le vote d’une motion de censure par les députés provinciaux, mais réhabilité par la Cour constitutionnelle.
Au terme de son mandat, Théo Ngwabidje laisse un bilan décevant. La population du Sud-Kivu est encore confrontée à de nombreux défis, notamment l’insécurité, la pauvreté et le manque d’infrastructures et autres.
raison d’échec
Les raisons de l’échec de Théo Ngwabidje sont multiples. Elles sont notamment dues à la corruption,au cliantelisme, à la faiblesse des institutions provinciales et à l’absence de collaboration entre les différents acteurs de développement et l’organe délibérant.
Le bilan de Théo Ngwabidje est un avertissement pour certains notables qui viennent de Kinshasa pour se terrer au Sud-Kivu. Ce bilan doit interpeller les nouveaux élus provinciaux pour que la même situation ne soit plus répétée par son successeur. Il est également nécessaire de lutter contre la corruption, de renforcer les institutions et de mettre en place un gouvernement efficace pour pouvoir relever les défis auxquels la province est confrontée.
Mitterrand Rukozo
jeanbaptistepolepolehakizimwam@gmail.com: c’est avec larmes aux yeux et un grand regret que nous avons vu le fameux gouverneur sortant ,le dit ngwabidje mettre fin à un mandat , malgré son bilan malade et regrettable mais la cours constitutionnelle n’a pas cessé de réalité ce malade de gouverneur, malgré ses réflexions médiocres ,mais il a été toujours soutenu,et aujourd’hui il va siéger à l’Assemblée nationale c’est pour un grand regret et je ne supporte pas ça vraiment ,j’ai mal à l’entendre vraiment ,ça fait mal , comment vous lez vous que le pays aille de l’avant aumoment qu’il y a des sauvages qui trainent encore à plusieurs postes très raisonnable, c’est dommage ça ! prénons en semble des nouvelles mesures pour sauver ce pays